Le recours aux huiles essentielles est un choix de plus en plus populaire. Elles ont en effet de nombreuses vertus et permettent de lutter contre de multiples maux du quotidien : stress, troubles du sommeil, virus saisonniers, etc. Leur utilisation n’est toutefois pas sans risque et une mauvaise connaissance des plantes ou un dosage inapproprié peuvent avoir de graves conséquences.
Consulter un aromathérapeute ou un conseiller en aromathérapie est ainsi recommandé. Mais vos séances vous donnent-elles droit à un remboursement ? Nostrum Care vous accompagne avec le forfait « Médecines douces ».
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie. Cette dernière « soigne avec les plantes » et se focalise ici sur les huiles essentielles. L’aromathérapie a donc un champ d’action plus réduit que la phytothérapie, qui a une approche plus globale et utilise les plantes sous de multiples formes (infusions, macérats, teintures mères, etc.). Cette médecine douce existe depuis l’Antiquité. Cette approche se concentre sur les troubles courants et les maux du quotidien, en complément d’un traitement médicamenteux adapté si nécessaire.
Les huiles essentielles sont des produits naturels, qui ont de nombreuses vertus et peuvent représenter certains dangers lorsqu’ils sont mal dosés ou inappropriés. L’aromathérapeute, en tant que praticien spécialiste, est en mesure d’orienter le patient vers les plantes les plus adaptées à ses problématiques, et de lui recommander un dosage ainsi qu’un mode de prise.
L’aromathérapie, au même titre que la phytothérapie, n’est pas reconnue en France par les autorités de santé ou par le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). À l’heure actuelle, il n’existe aucun diplôme d’État pour exercer le métier d’aromathérapeute, comme celui de naturopathe, herboriste ou phytothérapeute. Or, seuls les détenteurs d’un diplôme d’État peuvent prescrire, préparer ou délivrer des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. Il y a donc deux cas de figure :
· Votre aromathérapeute est avant tout docteur en médecine, car il a complété son cursus médical par une formation en aromathérapie. Il peut réaliser des prescriptions adaptées à votre pathologie, notamment des huiles essentielles exclusivement vendues en pharmacie. Le terme « aromathérapeute » est réservé à ce type de professionnels.
· Votre conseiller en aromathérapie (qui n’a pas le droit de se faire appeler « aromathérapeute ») n’est pas docteur en médecine, mais a suivi une formation. Il ne peut pas réaliser des prescriptions, mais il peut vous accompagner dans la prise d’huiles essentielles en vente libre.
Être guidé par un professionnel de l’aromathérapie permet d’éviter les incidents liés à la consommation d’huiles essentielles. Elles peuvent en effet avoir des propriétés irritantes et allergisantes. Un éventuel surdosage peut être extrêmement nocif. Enfin, l’utilisation d’huiles essentielles n’est pas recommandée pour les enfants, personnes épileptiques et femmes enceintes.
L’aromathérapie est une médecine douce dédiée aux maux du quotidien. Elle s’inscrit en complément d’un suivi médical traditionnel. Parmi les causes de consultation, voici les plus fréquentes :
· virus saisonniers
· troubles digestifs
· jambes lourdes, varices
· troubles du sommeil
· troubles dermatologiques
· stress, anxiété
L’aromathérapie est réputée pour renforcer et booster les défenses naturelles de l’organisme. Elle peut aussi être employée dans une optique de relaxation et, selon le mode d’application, les huiles essentielles ont des vertus antistress, antiseptiques ou encore anti-inflammatoires.
Aujourd’hui, cette pratique est l’une des branches de la phytothérapie et consiste à utiliser les principes actifs de plantes aromatiques pour obtenir ce que l’on appelle les « huiles essentielles ». Ainsi, toutes les plantes aromatiques peuvent contenir des huiles essentielles, notamment les fleurs, les feuilles, les racines, certains fruits, les écorces d’arbre ou les graines. Par un procédé de distillation, les huiles essentielles sont recueillies aux côtés de l’eau florale.
Le traitement d’aromathérapie est exclusivement composé d’huiles essentielles. Ces liquides sont le résultat d’une extraction de racines, fleurs, feuilles ou tiges de plantes ou d’arbres. Ce processus s’effectue généralement par distillation à la vapeur d’eau. Les huiles essentielles ont une très forte concentration, les effets peuvent donc se faire sentir à de petites doses.
Votre praticien pourra vous orienter vers trois modes de prise pour les huiles essentielles, en fonction de vos besoins et de la plante sélectionnée :
· Voie orale : souvent utilisée pour les troubles infectieux et digestifs.
· Voie cutanée : fréquemment prescrite pour les troubles dermatologiques ou les applications anti-inflammatoires. Les huiles essentielles peuvent être employées en friction, massage ou compresse.
· En diffusion ou en inhalation : privilégiée pour les vertus assainissantes et purifiantes de l’air, ainsi que pour les troubles respiratoires et virus saisonniers.
Les huiles essentielles sont des produits très complexes, et c’est pour cette raison que consulter un spécialiste est fortement recommandé. Le praticien maîtrise chaque propriété, vertu et danger des huiles essentielles. Il connaît par exemple la différence entre les huiles essentielles de lavande fine, aspic ou vraie. Il sait aussi que certaines, comme l’origan, peuvent devenir toxiques en surdosage. Enfin, toutes les huiles essentielles ne supportent pas les mêmes applications : les unes sont nocives en diffusion, d’autres en application cutanée, etc.
L’aromathérapeute peut orienter le patient vers des plantes adaptées à sa problématique, et proposer des synergies – mélanges d’huiles essentielles – pour une action encore plus profonde. Un accompagnement est donc important en termes de sécurité et d’efficacité du traitement.
Le tarif d’une consultation en aromathérapie fluctue entre 25 et 60 €, en fonction du professionnel rencontré, du lieu d’exercice ou de la durée. Une première séance de bilan est souvent plus longue et plus coûteuse que les consultations de suivi.
La séance peut être prise en charge par l’Assurance maladie dans une seule configuration. Il faut pour cela qu’elle soit réalisée par un médecin. Vous pourrez alors bénéficier d’un remboursement de 70% du tarif conventionnel d’une consultation chez un généraliste, actuellement fixé à 25 euros. Les huiles essentielles elles-mêmes ne sont jamais couvertes par la Sécurité sociale.
La prise d’huiles essentielles en automédication peut être très dangereuse. Il est donc primordial de pouvoir compter sur l’accompagnement d’un professionnel formé, qui saura vous orienter vers les plantes les plus adaptées. C’est pourquoi Nostrum Care a inclus l’aromathérapie dans son forfait « Médecines douces ». En y souscrivant, vous pourrez ainsi bénéficier d’un remboursement de vos soins entre 40 à 50 € par séance et jusqu’à 300 € par an.