Aujourd’hui, presque toutes les femmes françaises utilisent un contraceptif. Si l’on estime être plutôt bien informé sur la contraception en France, le recours aux médicaments et dispositifs hormonaux comme la pilule demeure très majoritaire.Pourtant, il existe de nombreux autres moyens de contraception. Anneau vaginal, spermicides, patch contraceptif, diaphragme, cape cervicale… Faisons le point sur les différentes méthodes contraceptives existantes et leur remboursement avec la Sécurité sociale et Nostrum Care !
En France, le moyen de contraception le plus utilisé est de loin la pilule, un contraceptif oral pour les femmes. La contraception masculine a, quant à elle, des progrès à faire. Elle demeure encore très marginale aujourd’hui, car la plupart des méthodes imaginées en sont restées au stade expérimental.
Vous rappelez-vous de la polémique autour de la pilule il y a quelques années ? La révélation de risques cardio-vasculaires accrus avec les pilules de 3e et de 4e génération avait fait chuter le recours à la pilule comme contraceptif. Dès lors, le stérilet et le préservatif ont gagné du terrain. Mais malgré les controverses, la pilule demeure le moyen de contraception préféré des Françaises alors qu’elle n’arrive qu’en troisième position à l’échelle mondiale (derrière la stérilisation et le stérilet).
Chez nous, elle est principalement utilisée par les femmes de 15 à 25 ans. D’autres méthodes comme le dispositif intra-utérin (stérilet) auraient tendance à prendre le relais ensuite. Le préservatif masculin, quant à lui, serait surtout utilisé chez les jeunes de moins de 20 ans et très peu chez les personnes en couple.
Qu’en est-il des autres moyens de contraception ? Les méthodes contraceptives évoquées ci-dessous demeurent minoritaires, mais leur succès est néanmoins croissant ! Notons d’ailleurs que là encore, il s’agit de dispositifs appliqués aux femmes.
L’implant : il se présente sous forme de petit bâtonnet en plastique (imaginez à peu près la taille d’une allumette !) à insérer sous la peau du bras en anesthésie locale. Il délivre ainsi continuellement de petites quantités d’un progestatif permettant de supprimer l’ovulation. On peut le garder jusqu’à trois ans.
L’anneau vaginal : il s’agit d’un petit anneau flexible en plastique contenant une association d’œstrogène et de progestatif à insérer dans le fond du vagin. On peut le garder ainsi trois semaines, puis on en remet un autre après la semaine de règles.
Les spermicides : ce sont des substances sous forme de crème ou de gel à insérer dans le vagin avant un rapport sexuel pour détruire les spermatozoïdes. Les règles d’usage varient selon le produit choisi, mais attention leur efficacité est tout de même assez aléatoire. C’est pourquoi il est recommandé de les utiliser en association avec d’autres méthodes (préservatif, diaphragme, cape cervicale).
Le patch contraceptif : c’est une sorte de timbre à coller sur la peau au niveau du ventre, des épaules ou dans le bas du dos le plus souvent. Il contient un œstrogène et un progestatif qui traversent la peau pour passer dans le sang. On le change une fois par semaine pendant trois semaines, puis on le retire pendant la 4e semaine pour la période des règles.
Le diaphragme : il se compose de latex ou de silicone et se glisse dans le vagin au contact du col de l’utérus pour empêcher les spermatozoïdes de passer. On le pose avant un rapport sexuel et on le garde encore quelques heures après. Il est recommandé de l’utiliser en association avec des spermicides pour une meilleure efficacité. On peut aussi le réutiliser plusieurs fois à condition de bien le laver entre chaque utilisation.
La cape cervicale : souvent confondue avec le diaphragme, son fonctionnement est similaire à savoir que c’est aussi une méthode barrière, sans hormones. C’est surtout la forme qui change ! La cape est en forme de dôme et généralement un peu plus rigide que le diaphragme qui ressemble davantage à une coupelle souple.
Souhaitant éviter les contraceptifs hormonaux, de plus en plus de femmes se tournent vers des méthodes plus naturelles pour éviter de concevoir. Celles-ci consistent à identifier la période d’ovulation pour s’abstenir de rapports sexuels à ce moment-là.
La plus connue est l’abstinence périodique : on calcule la durée des cycles et on évite les rapports pendant les jours qui précèdent et qui suivent l’ovulation.Mais encore faut-il avoir des cycles très réguliers pour que cette méthode fonctionne ! On peut aussi s’aider d’applications mobiles pour mieux suivre son cycle menstruel : Clue, Flo, Glow et Eve figurent parmi les plus connues.
Il existe d’autres méthodes, mais il faut savoir que l’efficacité de ces techniques naturelles n’est en moyenne que de 75%, contre plus de 99 % pour la pilule, le stérilet et l’implant par exemple.Autant dire qu’il vaut mieux être très rigoureux dans ses calculs ! Pour limiter les risques, on peut aussi associer ces méthodes au préservatif, au diaphragme ou aux spermicides.
L’homme disposant seulement du préservatif entant que moyen de contraception répandu (et sans effet irréversible sur sa fertilité), le choix d’une méthode de contraception revient surtout à la femme. Pourtant, on estime que 90 % des Français seraient d’avis que la responsabilité contraceptive est à partager au sein d’un couple. Plus de 60 % des hommes seraient d’ailleurs prêts à prendre une pilule masculine s’ils en avaient la possibilité !
Et ça tombe bien, car des recherches menées enInde pourraient bien changer la donne du côté de la contraception masculine. Des chercheurs indiens ont en effet annoncé avoir mis au point une injection contraceptive destinée aux hommes. Contrairement à la vasectomie qui est une stérilisation irréversible, ce nouveau traitement pourrait être efficace pendant une dizaine d’années. Mais il serait également réversible à tout moment grâce à une seconde injection.
À l’heure actuelle, ce traitement n’est pas encore commercialisé, mais s’il venait à se démocratiser, il permettrait enfin de rétablir l’équilibre entre les hommes et les femmes en matière de contraception. Après tout, un enfant se conçoit à deux, n’est-ce pas ?
Pourtant, la charge mentale repose aujourd’hui essentiellement sur les femmes. C’est à elles de penser à prendre la pilule quotidiennement, à elles de subir les effets indésirables ou secondaires de certains contraceptifs hormonaux, de recourir à l’IVG ou parfois même d’assumer seules une grossesse en cas d’accident.
Il existe désormais de nombreux contraceptifs, mais cela n’a pas toujours été le cas. Figurez-vous que la contraception n’est autorisée en France que depuis 1967 ! Et les pilules contraceptives ne sont remboursées que depuis 1974 par la Sécurité sociale. Aujourd’hui encore, certaines contraceptions sont remboursables et prises en charge par l’Assurance Maladie, mais d’autres ne le sont pas. Voyons cela de plus près…
Tous sont délivrés en pharmacie sur prescription médicale et remboursés à hauteur de 65 % par l’Assurance Maladie.
La contraception d’urgence, elle, est délivrée gratuitement en pharmacie pour les mineures. Pour les femmes majeures, elle n’est remboursée à 65 % que sur présentation d’une ordonnance.
Également délivrés en pharmacie sur prescription médicale, ces moyens de contraception ne sont pourtant pas remboursés. Il en va de même pour les spermicides et les préservatifs féminins qui, eux, sont délivrés sans ordonnance. Quant aux préservatifs masculins, seules deux marques précises seront prises en charge à hauteur de 60 % et sur prescription d’un professionnel de santé (médecin, gynécologue, sage-femme). Rappelons pourtant que le préservatif est le seul moyen de prévenir une grossesse non désirée tout en se protégeant des maladies sexuellement transmissibles !
Notons aussi que certaines complémentaires santé prennent en charge la partie des frais non remboursés par l’Assurance Maladie, mais cela dépendra du contrat de chacun !
Même si l’on ne peut ignorer les avancées en matière de contraception en France depuis sa légalisation, il n’empêche qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique encore trop souvent tabou et souvent mal remboursé.Parce qu’on estime que chacun devrait être libre de choisir le moyen de contraception qui lui convient le mieux, indépendamment de son prix et de son taux de remboursement, nous, on ne fait pas de différence ! Chez Nostrum Care on a à cœur de libéraliser l’accès à TOUS les moyens de contraception, féminins, comme masculins.Nous avons donc prévu deux cagnottes :
La cagnotte contraception : elle englobe toutes les méthodes contraceptives. Ainsi, vous pourrez être remboursé(e) de la même manière, quel que soit votre choix de contraception.
La cagnotte pilule du lendemain: parce qu’un accident est vite arrivé, il n’est pas normal de devoir prendre rendez-vous en urgence chez son médecin pour se voir prescrire une ordonnance et pouvoir être remboursée de la pilule du lendemain. Il n’est pas normal non plus que les femmes soient les seules à en faire les frais ! Vous êtes adhérent chez Nostrum Care et les choses ont dérapé avec votre copine ? Oops… Pas de panique, même si elle n’est pas adhérente chez nous, vous pourrez lui procurer une pilule du lendemain qui vous sera remboursée.
Qu’il s’agisse de contraception d’urgence ou non, dans les deux cas vous n’aurez qu’à prendre en photo la facture de votre achat et à la télécharger sur votre application mobile Nostrum Care. Plutôt simple, non ? Ensemble, faisons évoluer les mentalités en matière de contraception en France !